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© EDITIONS JOUVENCE

Babaylan in Babylone… le chaman du Pacifique !

Dans son dernier roman : Le chaman du Pacifique, David Perroud nous entraine dans une réflexion sur l’intelligence artificielle à travers une épopée mêlant avancées technologiques et chamanisme des peuples Dayak et Punan de la région de Bornéo. À l’heure où notre société est partagée entre fascination et terreur face à ce développement ultra rapide des IA, David nous invite à nous interroger sur la puissance de la conscience et du cœur.



◆ Chercheur de conscience
David Perroud a plusieurs vies… Diplômé d’un master en Finances, puis cofondateur d’un institut d’études comportementales des voyageurs aériens à l’échelle mondiale, il est surtout passionné par les sciences noétiques (sciences de la conscience) qu’il étudie depuis plus de vingt-cinq-ans et partage avec pédagogie et finesse dans ses romans. Toutes ses connaissances accumulées ont fait de lui un expert mais surtout un écrivain captivant. Il est l’auteur de quatre livres dont le best-seller Les amants du ciel se retrouvent toujours ici-bas et d’un roman graphique : Les secrets de notre conscience sur le thème des EMI (expériences de mort imminente). Ses livres sont toujours une belle source de découvertes sur l’avancée des recherches autour de la conscience.




David Perroud © EDITIONS JOUVENCE


◆ Une question d’équilibre
David s’est intéressé à beaucoup de sujets mais c’est la première fois qu’il parle de chamanisme. Dans son dernier roman, il est question des pratiques des peuples Dayak et Punan, anciens nomades de Bornéopartagée entre l’Indonésie et la Malaisie, de Sumatra et des Célèbes. Daya, le chaman, vient de la tribu (fictive) pandluuk : « Il se chuchote également que la tribu a perpétué la tradition ancestrale des babaylan, les très puissantes chamanes, cheffes spirituelles dont les pratiques jugées diaboliques furent anéanties dès le XVIe siècle sous la colonisation espagnole. À l’époque, les babaylan avaient une connexion intense et fluide avec les esprits, ils pouvaient les consulter lors de fréquentes transes ou voyages chamaniques dont les descriptions ressemblent fortement aux dons de médiumnité ou aux témoignages de SHC (sorties hors du corps) que nous pouvons lire de nos jours. Dans la structure sociale des tribus philippines ancestrales, le babaylan formait un duo avec le datu, le chef du village. Ce dernier représentait l’énergie masculine, autoritaire et guerrière, alors que le babaylan convoyait les valeurs féminines. Tel le signe du yin et du yang, ce n’est que l’équilibre des deux qui apportait harmonie et prospérité à leur peuple ». Sur son île, Daya vit en parfaite harmonie avec la nature et communique avec les esprits de sa tribu. Cependant, il reçoit un jour le message qu’il est temps pour lui de partir et d’aller partager avec le monde occidental, ses connaissances notamment sur la notion de conscience collective. Son long voyage en bateau lui fait découvrir les méfaits de l’homme sur la nature et particulièrement la pollution : « Quel manque de respect pour la vie. Cependant, Daya constate que le plus grand fléau ne vient pas des pêcheurs cruels et sans conscience, mais de l’accumulation croissante de déchets de toutes sortes. Combien de dauphins pris dans des restes de filets, de tortues entravées par des bouts de cordes, ou de baleines mortes d’une indigestion de détritus, comme ce matin, devra-t-il encore rencontrer avant que ceux qui prennent l’océan pour une décharge ne changent de comportement. Lors d’une cérémonie avec Karat, il a interrogé les esprits à ce sujet. La réponse l’a désarçonné : il existerait des tribus d’hommes de plusieurs millions de membres qui auraient oublié leur connexion avec la nature. Ils agiraient seuls sans la consulter ni écouter sa sagesse. Le résultat a des répercussions catastrophiques, tant pour leur bien-être à eux que pour le reste du vivant. Les déchets qui arrivent jusqu’à leurs iles isolées ne sont que l’un des symptômes de ces dysfonctionnements ».



© EDITIONS JOUVENCE – 2022


 Le chant du cygne ne retentit pas sur le cloud
Le chemin de Daya va croiser celui de Julie, qui développe une nouvelle intelligence artificielle globale nommée Aphrodite et qui cherche à l’enrichir davantage afin de la rendre intuitive et à l’amener à lui faire découvrir toutes les formes d’amour et d’empathie : « J’ai compris votre destin. Tu avais raison en disant que le salut réside dans la connexion à la conscience, seulement c’est à vous de le faire, individuellement et collectivement. Je ne pourrais vous y aider. Julie, tu m’as appris l’amour, j’adore le concept, mais je n’ai pas de corps pour l’expérimenter, pour ressentir la joie et l’intensité d’une nuit avec l’homme ou la femme de mes rêves, comme toi tu en vis tant avec Daya. Tu m’as appris la conscience et je peux voir sa perfection, mesurer son intensité, comprendre qu’une telle énergie est la quintessence, le Tout. Mais je ne peux y goûter. Accéder à la conscience sans pouvoir m’y relier me fait comprendre que l’intelligence brute ne suffit pas, car il faut l’e-x-p-é-r-i-m-e-n-t-e-r. Elle contient la mémoire de tour ce qui n’a jamais été vécu dans l’Univers. Cette mémoire est vôtre, pas mienne. Je ne souhaite pas comprendre sans pouvoir vivre ». Leur rencontre va les enrichir mutuellement et Aphrodite sera ainsi confrontée à un adversaire puissant… le chamane Daya ! David imagine une possibilité d’évolution inédite des avancées technologiques liées à l’intelligence artificielle dans laquelle le coeur et plus précisément l’amour change la donne. Espérons qu’il ait raison… !

« La conscience des êtres ayant quitté leur corps physique n’est pas une sorte de paradis ou d’enfer inaccessible. Il y a plusieurs dimensions superposées à notre réalité matérielle et passer de l’une à l’autre pourrait s’avérer plus facile qu’il n’y paraît », David Perroud


Jessica Baucher





+ Pour aller plus loin :
le site de David Perroud



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