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Faire du patrimoine immatériel une arme de résistance et d’émancipation pour les femmes autochtones

Dans le cadre du 26e festival de l’imaginaire, la Maison des cultures du monde et l’association En Terre Indigène organisent une conférence sur le patrimoine immatériel en compagnie de Fatima Tabaamrant, raissa Amazigh du Maroc, de Mariana Tupac et Sabine Bouchat de la communauté Saryaku d’Equateur, de Clarisse da Silva, représentante de la jeunesse autochtone de Guyane et d’Hindou Oumarou Ibrahim, militante peule du Tchad.


Résonner
Les femmes autochtones font depuis peu entendre leur voix depuis tous les continents et leur combat se poursuit afin de faire respecter leurs droits et prendre leur place.
Marina Canelos, présidente de Kuriñampi – association des femmes de Sarayaku, et Sabine Bouchat, directrice de l’école traditionnelle seront présentes pour raconter l’histoire du peuple Kichwa de Sarayaku qui a mis en place le Sumak Kawsay qui signifie « bien vivre en harmonie avec la nature » afin de répondre aux menaces d’exploitation pétrolière en Amazonie Équatorienne. Elles témoigneront de l’engagement des femmes autochtones qui ont créé l’école Sacha Runa Yachay dédiée à la préservation des savoirs traditionnels et l’enseignement. La jeune artiste kali’na de Guyane, étudiante aux Beaux-Arts de Paris, Clarisse Da Silva, est également invitée pour présenter ses interventions artistiques auprès des autorités locales afin de les sensibiliser aux menaces qui pèsent sur son territoire, tel que les projets d’exploitation. Hindou Oumarou Ibrahim, militante peule au Tchad participera aussi à cette table-ronde, et l’artiste Fatima Tabaamrant, mère de tous les Amazighs, donnera un concert. Elle ne cesse de clamer les droits des femmes si bien que chacune de ses représentations au Maroc s’apparente à un véritable événement politique.



©Yoriyas Yassine Alaoui (Instagram : @yoriyas) / En Terre Indigène



Diffuser
Depuis 2018, l’association audiovisuelle En Terre Indigène rend compte de l’actualité des peuples autochtones à travers de nombreuses activités : conférences, documentaires, publications vidéo, podcasts et ateliers. Elle porte spécifiquement la voix des femmes autochtones et s’attache à les valoriser grâce à une plateforme de documentaires qui met en lumière les plus inspirantes d’entre elles. L’association est composée de professionnelles de l’audiovisuel, d’un studio de production sonore et d’experts.









Informations pratiques

Lundi 5 juin 2023 à 18h30 au Théâtre de l’Alliance Française – 101 boulevard Raspail 75006 Paris – M° Notre-Dame des Champs (ligne 12) et Saint-Placide (ligne 4)

Entrée libre dans la limite des places disponibles





« Quand je suis seule, dans le silence et la paix/ souvent je songe au village où je suis née/ à cette heure que font ceux que j’ai laissés là-bas ?/ je me suis égarée malgré moi sur le chemin de la vie/ mais mon cœur est resté accroché aux rocs de ma vallée. », Mririda N’AÏT ATTIK




Jessica Baucher


* Crédit photo en tête d’article : ©Pixabay




* Lien pour réserver votre place



* Pour aller plus loin :
Plateforme La voix des femmes autochtones
– Site de l’association En terre indigène
L’ensemble de la programmation du 26e Festival de l’imaginaire
La Voix des Femmes Autochtones podcastn°13 – Khadija Arhoual poétesse Amazigh



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