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Une voie de resacralisation du monde grâce au chamanisme celtique…


Dans son dernier livre L’empreinte sacrée celte, Julie Cabot Nadal, initialement psychologue et chargée de projet au sein de différentes ONGs internationales, nous plonge dans l’essence du chamanisme celtique, à travers un échange direct avec l’Esprit de l’âme ancestrale. Son ouvrage nous délivre également des enseignements permettant d’envisager une possible restauration du sacré dans nos vies et de retrouver notre équilibre et notre place au sein du vivant.

◆ Tisser avec passion
Julie a d’abord été psychologue clinicienne puis s’est engagée activement auprès de différentes organisations humanitaires, solidaires et écologiques dont celle des Colibris avant de suivre sa propre voie d’initiation de reconnexion à la nature. Elle s’est alors reliée à la médecine et au mentorat de femmes et d’hommes dépositaires de traditions et de sagesse ancestrales tels que les indiens Shipibo conibo, les Aymaras mais aussi au bouddhisme et enfin au chamanisme celtique. Elle a créé en 2016 l’organisation La Canopée bleue qui contribue à la restauration d’un lien conscient entre les humains et la nature. Elle organise aujourd’hui des stages et fait des conférences afin de transmettre ses connaissances.



Julie Cabot Nadal

Une réponse en forme de Triskel

Lors d’une descente dans ses profondeurs, le mental détaché et l’ego au repos, Julie Cabot Nadalinterroge ses Esprits alliés afin de recevoir des pistes de guérison intérieure et collective dans cette période trouble de notre Histoire. La réponse qui lui vient prend la forme d’un triskel ! C’est ainsi qu’elle comprend que ce symbole la dirige au cœur des traditions celtiques dont elle n’est cependant pas familière. Son livre L’empreinte sacrée celte est son écho à la proposition formulée par les Esprits. Au fil d’un dialogue confiant, aidée par les vibrations de son tambour, elle se relie intimement à notre ascendance ancestrale et en reçoit des visions et des messages indiquant une voie de resacralisation du monde : « Donner de la texture à la mémoire de nos ancêtres ». Par des manifestations symboliques telles que le lemniscate, de multiples synchronicités, des échanges avec ses animaux de pouvoir et ses guides des “mondes d’en-haut et d’en-bas“, un parcours initiatique se met en place. Elle nous entraîne à ses côtés dans la résolution de cette quête qui passe par la reconnexion à la nature et par un rééquilibrage des principes masculins et fémininsLes esprits de l’âme celte lui indiquent constamment la valeur de l’expérience intime en la plongeant dans de véritables visions du passé de nos ancêtres et en lui demandant de restituer les siennes.


Triskel ©Pixabay


 Écouter la voix de Dana
Tout au long de son livre, elle nous rappelle qu’avant la désacralisation de notre monde par l’Occident, toute nation, tout peuple était fondé sur une spiritualité vivante composée de rituels de consécration de la nature et de ses forces : « La dimension du sacré de nos vies a d’abord été accaparée par les différents temples des religions monothéistespuis projetée de la nature vers le ciel, du corps vers l’esprit, du simple humain, “commun des mortels”, vers un homme “adoubé”L’expérience du sacré, intrinsèquement libre de tout dogme, a été tour à tour diabolisée par les institutions religieuses, dissoute par la philosophie mécaniste, dévoyée par les tâtonnements New Age, broyée par le mythe du progrès, souvent usurpée par le marché du “développement personnel” ». De plus, elle évoque constamment ce ciment qui lie le sacré à la nature dans les cultures des peuples natifs et dans les traditions de nos ancêtres, au travers des rites et elle souligne la nécessité impérieuse réclamée par les Esprits, d’engager rapidement un processus de réconciliation avec les peuples autochtones : « De siècle en siècle, l’histoire perpétrée par les peuples colonisateurs puis par leurs descendants a façonné un inconscient collectif dans lequel s’inscrit le mépris des Traditions de Sagesse de la Terre, le mépris des gardiens et gardiennes, de leurs racines, de nos racines. Malgré ces siècles d’oppression ou d’assimilation, surgit le cri d’insoumission, le réveil autochtone. (…) Nous sommes dépositaires de ce lourd héritage, que nous soyons aujourd’hui européens, australiens, états-uniens, canadiens, les descendants “blancs” d’Afrique du Sud, etc. Cet héritage pèse dans la toile et infléchit le futur tant qu’il ne sera pas soigné ».



© Éditions VÉGA (groupe Trédaniel)

 Naviguer dans la toile

La sagesse de l’Esprit de l’âme celte, par la voix de Julie Cabot Nadal, nous rappelle ainsi l’importance de l’engagement personnel au travers de l’expression des quatre vertus sacrées que sont la paix, l’écoute profonde, l’humilité : « L’accumulation des savoirs fait écran à notre connaissance et obstrue notre champ d’évolution, quand le “Ne pas savoir”, lui, nous offre la vivacité de la curiosité et ouvre sur tous les possibles. L’humilité courbe notre ego. Elle nous maintient disponibles aux clés que recèle le façonnage de notre vie » et la gratitude : « Il n’y a pas de merci qui n’agisse. D’une gratitude à l’autre gratitude, un nouveau pli du cœur se prend chaleureux et doux. Notre état de gratitude s’élargit jusqu’à même pouvoir s’étendre à une situation difficile. (…) Les angles aigus et abrasifs de nos croyances s’arrondissent jusqu’à s’évanouir. Forts de cette sagesse, nous pouvons remercier alors ces “bousculades”. La médecine de la gratitude nourrit notre cœur de bonté et de sagesse ».
Elle souligne également la puissance de la prière qui est avant tout “un état d’être” : « Les paroles qui peuvent être émises n’en sont qu’une émanation. (…) Une prière est une communication directe avec le monde non ordinaire. Plus sa qualité vibratoire sera grande, plus notre prière sera entendueEn prière, nous descendons jusque dans notre cœur, pour y contacter ce qui l’anime. Il nous révèlera ce qui est verticalement précieux à notre vie. Une prière naît de ce qui fait précieux pour nous. C’est avec ce niveau d’énergie et la formulation claire de notre intention que nous devenons capables de nous connecter aux plus grandes forces de la vie ».

Le livre se termine sur une prophétie algonquine de paix, transmise par William Commanda, chef spirituel algonquin et gardien de la ceinture wampum, dans laquelle il est dit que l’évolution positive de l’humanité ne pourra se faire sans choisir collectivement le respect, la fraternité et l’amour de tous les êtres les uns envers les autres !


« Actuellement se produit un moment cosmique qui nous offre l’opportunité de récupérer l’ancienne sagesse de l’humanité, celle qui a été oubliée après la grande scission », Arkan Lushwala


Jessica Baucher


Illustration en tête d’article : ©Pixabay



Pour aller plus loin...
– Le site de Julie Cabot Nadal
La canopée bleue
– Notre interview de Julie Cabot Nadal dans le n°2 de notre revue


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